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Mode d’emploi du Défibrillateur de Gumières


Le défibrillateur

Préambule important 

Si le défibrillateur sert à faire repartir le coeur d’une personne ayant eu un arrêt cardiaque, il doit être associé et précédé obligatoirement par un massage cardiaque.

Procédure à suivre lors d’un arrêt cardiaque

Si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque, entreprenez de toute urgence les 3 gestes qui sauvent : appelez les secours, débutez immédiatement le massage cardiaque et, si possible, utilisez un défibrillateur.

Dans tous les cas, osez !
Le pire est de ne rien faire. Vous n’avez que quelques minutes pour agir…

  1. ANALYSE ET ALERTE
    A) Constat de l’arrêt cardiaque :
    Vous rencontrez une personne couchée par terre sans connaissance apparente.
    Avant toute chose, placez la victime dans une zone sécurisée, pour elle comme pour vous (à l’écart de la circulation, en dehors des escaliers, à distance du passage, etc.).
    Faire le diagnostique suivant:
    vérifier la conscience ou non, en lui posant des questions ou en lui demandant de vous serrer la main.
    vérifier sa respiration. Elle ne respire pas.
    B) Déclencher de suite les secours.
    (Si vous êtes plusieurs, envoyer l’autre téléphoner aux secours.)
    Appeler le 18, 112 ou 15.
    Décrivez ce que vous avez vu et l’état de la victime (elle est inconsciente, elle ne respire pas…).
    Donnez l’adresse précise du lieu où se trouve la victime.
    Dites ce qui a été fait ou ce qui est en train d’être fait (victime étendue, le massage cardiaque est commencé…).
    Si rien n’a été fait, suivez les consignes qui vous sont données.
    Ne raccrochez pas avant que l’opérateur ne le précise.
    Le 15 est un numéro gratuit ! Vous pouvez le composer à partir de n’importe quel téléphone, même si le forfait est dépassé ou bloqué.
    C) Allez chercher un défibrillateur.
    Si vous êtes plusieurs, envoyer l’autre le chercher.
  2. LE MASSAGE CARDIAQUE

    Allongez la victime sur le dos sur une surface dure.
    Enlever tout les vêtements gênant du patient.
    Mettez-vous à genoux contre la victime, sur le côté.
    Positionnez les mains l’une sur l’autre, un peu en dessous du milieu du thorax, les bras bien tendus.
    Appuyez de tout votre poids, bien au-dessus : ce ne sont pas les bras ni les mains qui appuient mais tout le corps.
    Ce sont des pressions fortes : enfoncez les mains de 5 à 6 cm dans la poitrine et relâchez complètement le thorax entre chaque compression.
    A) Vitesse et durée
    Effectuez les pressions sur un rythme régulier de 100 par minute, par séries de 30 compressions consécutives. C’est le rythme de « Staying Alive » des Bee Gees.
    B)  Force
    Avec votre paume de la main, bras tendu, à genou sur le coté de la personne allongée sur le dos, appuyez de toute votre poids de votre corps sur son sternum.

    Même si vous avez l’impression de mal effectuer le geste, continuez : mieux vaut un massage cardiaque imprécis que pas de massage cardiaque du tout.

     

  3. LE DéFIBRILLATEUR

    A) s’écarter du patient.
    B) Suivre les instructions du défibrillateur :
    Très simple d’utilisation, cet appareil guide vocalement, étape par étape, et garantit une utilisation sans risque.

    Si vous n’êtes pas formé, agissez quand même en suivant au mieux ces quelques consignes ! Le pire est de ne rien faire.

    5 à 10 minutes pour agir : pourquoi ?

    Lors d’un arrêt cardiaque, le cerveau souffre très rapidement : il n’est pas alimenté en oxygène car le sang ne circule plus. Au-delà de 5 minutes d’arrêt du cœur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales commencent à être irréversibles, puis la situation s’aggrave ensuite jusqu’au décès.

    Si aucun soin n’est pratiqué dans les minutes qui suivent l’arrêt cardiaque, les chances de survie sont quasi nulles.

    Le massage cardiaque permet de relancer la circulation sanguine et donc l’oxygénation des cellules cérébrales.

Les montagnes du soir
Tissu associatif